La Roue tourne ...

Publié le par PimentWouj

Coup de blues, broyage de noir et envie d'écrire ces quelques lignes...

Vous arrive-t-il parfois d'avoir le sentiment que tous les maux de la Terre vous tombe dessus ? 

Bon j'exagère un peu peut-être, mais vous voyez de quoi je veux vous parler non ? Ces moments où tout s'accumule : santé, argent, vie privée et vie pro ... Et là vous vous dites : "C'est pas possible ça va pas durer comme ça longtemps, si ?". En fait à ce moment là ce que vous pensez c'est que la "Roue" va forcément finir par tourner (ou pas).

 

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Le concept de la Roue (du destin) qui tourne dans une révolution éternelle, c'est un peu une Bible spirituelle à laquelle se fier et s'accrocher selon les cas et situations. Car évidemment, ce concept ne tourne pas qu'à votre avantage. Être dans la merde et se dire que la Roue va tourner: c'est bien. Mais il ne faut pas oublier que lorsque l'on fait du mal à autrui, la Roue finira aussi par vous revenir dans la gueule comme un boomerang sarcastique pour vous rappeler combien vous avez été mauvais... Et oui, la Roue n'est pas synonyme que de "bonne fortune".

 

Ainsi, si je prends mon exemple personnel, je constate avec effroi combien la Roue n'en finit pas de m'écraser la tronche, dans ce qui s'inscrit comme un cycle régulier de 3/4 mois (grosso modo). Des enclumes me tombent régulièrement sur le coin de la figure et tout d'abord je me dis "Mais pourquoi moi ???". Puis je me gifle mentalement (sensation très étrange essayez) et je me rappelle combien j'ai pu faire du mal moi aussi. Et alors cette vérité viens m'éblouir comme les phares d'un 4X4 Cayenne en plein route de campagne : "Parce que j'ai merdé et que la Roue finit par tourner !"(logique). Okay, soyons bon joueur et assumons nos actes passés. Mais.... lorsque cela perdure, c'est vraiment très difficile...

 

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Je veux dire, endurer certaines choses au nom de la responsabilité de ses actes récents ou anciens c'est une chose. Mais une frustration perpétuelle (comme dans mon cas) ne finira-t-elle pas par générer et entraîner avec elle des situations désastreuses ? En me tournant vers mon passé, j'éprouve beaucoup de mélancolie, de tristesse, de honte et de regrets. Ce sont autant de sentiments qu'il est devenu difficile de surmonter avec le temps. Pire même, cela pousse à remonter toujours plus loin dans la chronologie des faits et à napper de cynisme toujours plus d'évènements de ma vie. 

J'ai toujours pensé jusqu'ici, que de garder à l'esprit le fait que "la Roue tourne", permettait d'agir en toute conscience des conséquences que cela implique, bonnes ou mauvaise; et que cela forçait à réfléchir avant d'agir ou au moins, à mesurer la portée prévisible des choses. Mais je commence à comprendre que même en ayant ce leitmotiv en tête, cela n'empêche pas parfois de mal agir, même (et surtout) de façon involontaire. Et de plus, cela ne permet plus de s'accorder à soi une seconde chance.

Tout est lié, certes, mais jusqu'à quel point ? 

 

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Je me définis toujours comme une agnostique ferme et affirmée. Pourtant il est surprenant de voir à quel point je m'applique une conduite judéo-chrétienne, consistant à vivre le martyrs et le pardon pour mes "pêchés" de façon quotidienne.

Ainsi lorsque j'ai contracté à l'âge de 16 ans une maladie ayant atteint mes yeux de façon définitive, j'ai très rapidement trouvé comme explication (face à la défaite du corps médical) que j'avais dû commettre des actes répréhensibles dans ma jeunesse (oubliés par lâchetés bien évidemment) qui faisaient qu'aujourd'hui j'avais une dette à payer (je ne parle pas des quelques pigeons caillassés à 4 ans ou du papillon mort dans la souffrance quand j'en avais 7...) ...hum...oui je sais c'est un peu tiré par les cheveux dis comme ça, mais... Et puis mon incapacité à donner et recevoir du bonheur en couple, n'est-ce pas ma punition éternelle pour avoir brisé mon 1er amour ?

 

Car oui le voilà le vrai sujet : ma vie amoureuse....Et là, Dieu sait que cette "fucking" Roue tourne et m'écrase à volonté. Si j'observe les 10 dernières années de ma vie (grosso modo bis) j'ai l'impression que les hommes que j'ai rencontrés et surtout mon premier amour, sont des Pandore masculin ayant ouvert la mauvaise boîte : moi ! Et voilà que j'ai vomi mes mauvaises ondes et mon karma sinistre sur leurs existences... Bon si vous vouliez chipoter ("chinoiser" étant interdit par la HALDE et l'Asssociation de Defense des Asiatiques et Personnes Vivant de l'Autre Côté de la Terre), vous pourriez me rétorquer que si l'on part de se principe, eux aussi avaient du faire quelque chose de mal pour mériter ça (autrement dit moi). Et bien je dirais que j'en doute beaucoup, surtout à me souvenir de l'expression que chacun a eu à un moment donné, comme noyé dans une hébétude catastrophée et totalement innocente face à une situation d'une horreur inconnue jusque là...

L'équation n'est pas aussi simple évidemment. Et accepter l'idée que La Roue tourne, ne signifie pas stupidement croire que tout est récompensé/punit dans la vie. Mais une certaine somme de désastres successifs force celui qui n'est pas trop imbu de lui-même à se demander s'il ne devrait pas un peu regarder sa façon de mener sa vie. 

 

La Roue est un symbole d'impermanence, de perpétuel recommencement, de début et de fin. une façon plus plus poétique de le dire serait qu'elle représente les alternances du sort, la chance ou la malchance, les fluctuations, l'ascension et les risques de chute. Elle est donc censée maintenir une certaine "justice" en générant succès et revers.

Prise dans ce concept situé entre le "patience, ton tour viendra" et "qui sème le vent, récolte la tempête", La Roue devient un symbole plus menaçant que rassurant. Je ne saurais trop vous conseiller de ne pas vous imprégner de cette pratique à outrance. J'ai découvert qu'il existait des états presque plus dangereux pour son équilibre de vie, que le sont les habituels drogues et alcool. Développer de façon trop expansive sa capacité à culpabiliser n'est pas bon. L'empathie doit aussi et avant tout être quelque chose de personnel. Tout ce que l'on veut prétendre donner aux autres, il faut se le donner à soi en premier. Ces mots ne sont pas vraiment pour moi, qui aura bien du mal (et plus l'envie d'ailleurs) à trouver un remède; mais pour vous chers lecteurs. Sans pour autant basculer dans l'immoralité et l'immaturité, il est bon de savoir s'aimer, se donner du bonheur, se pardonner et s'écouter, avant de pouvoir le faire pour autrui. Peut-être qu'une partie de ce que j'endure aujourd'hui est la partie de la Roue qui s'amorçe, pour revenir vers la surface...ou peut-être pas. 

La Roue tourne : "Oui; Et alors ?". Il faut apprécier les bonnes choses que l'on a, quand elle arrivent dans nos vies, même de façon un peu égoïste parfois. Et puis il faut savoir surmonter les épreuves méritées et gardant en semblant d'amour-propre et de fierté. Rien ne sert de trop se laisser écraser par le poids de l'existence.

 

Avis à ceux qui n'ont par leurs ailes encore trop déchirées. 


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P
<br /> http://www.deezer.com/listen-4095129<br /> et<br /> http://www.deezer.com/listen-4095130<br /> <br /> Chansons dédiées aux hommes que j'ai laissé tomber<br /> <br /> <br />
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K
<br /> j'ai aucune envie de parler à un blog mais plutôt à la personne<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Moko tu arretes, tu es une chouette fille je suis sur, tu arraches ces fils, ces cables, ces cordons, et tu vies, tu prends et donne du plaisir, croque la pomme et soit un être vivant !<br /> <br /> <br />
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